Une semaine d’immersion pour Gosselies et Anvers : les élèves en redemandent
ÉDUCATION Une demi-semaine à Anvers, l’autre moitié à Gosselies, c’est la formule qu’ont suivie des élèves 5e et 6e de GPH et de Malle pour se mêler à la culture de l’autre, en s’adressant à lui dans sa langue. Ils sont 36 au total, la parité linguistique est rigoureusement respectée, à chacun son correspondant.
Et pour ne rien laisser au hasard, chaque élève a habité, tantôt à Anvers, tantôt à Charleroi, chez son binôme en famille d’accueil. Visite guidée de la ville d’Anvers, dans la langue de Conscience, du musée de la Photographie dans celle de Voltaire, l’immersion paie.
Néerlandophones et francophones parviennent à s’entendre, un emprunt par-ci par-là, au profit d’une communication qui ne tarde pas à se montrer efficiente. Du côté des quatre professeurs qui encadrent le projet, pour sa quatrième édition déjà, la semaine est éreintante, à force d’une organisation qui ne leur laisse aucune relâche.
Mais, à la clé, la satisfaction globale de l’équipe. “Nous sommes de plus en plus satisfaits de l’opération”, témoigne Marie-Régine Botteldooren, professeur de langues et porteur du projet à GPH.
Elle et son homologue, Alex Van de Velde, constatent chaque année des jeunes de plus en plus impliqués. “Nos élèves montrent un intérêt croissant pour l’immersion. Certains y ont déjà participé plusieurs fois tandis que d’autres en redemandent déjà.”
C’est que le canevas ne manque pas de séduire. Toute une semaine sans une heure de cours, mais au cours de laquelle on en apprend plus qu’en plusieurs séances de labeur à la traditionnelle, c’est dit, ils sont plus d’un à signer pour l’an prochain...